Lorsque nous sommes distraits pas tout ce qui se manifeste à la conscience

( pensées, images, sensations, émotions...) nous perdons l'ancrage dans la nature même de notre expérience. Nous sommes identifiés à des courants d'air ou des bourrasques de vent sans prendre le temps de revenir à ce qui perçoit tout cela, ce qui demeure en amont de tout cela. La conscience est l'espace d'accueil illimité sans jugement qui autorise toutes les manifestations. Revenir à cet espace permet de sortir des restrictions et refus liées à la personnalité. Dans l'espace de clarté celle-ci peut se laisser être et retrouver son appartenance au Tout indivisé de la Conscience. Il n'y a donc aucun rejet ni lutte, plutôt une sorte d'absorption des restrictions personnelles dans l'inconditionné, ce dernier étant la mère de toute chose, rien ne peut en être séparé. De là peut découler une attitude de confiance et d'autorisation à être, à se laisser couler dans le flot de vie qui se manifeste. Tout est toujours ce qui doit être à partir de la plénitude de l’indivisé.

Dans la pratique, tourner son regard vers l'espace qui nous entoure, ressentir le corps vide ou encore empli d'espace, écouter ce qui est là derrière les sons, porter attention à la suspension du souffle à la fin de l'expire...peuvent être des pratiques qui ramènent l'esprit à sa source.

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02/12/2022